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Feu de Saint-Pol
Vente Feu de Saint-Pol miniature (Nord Pas-de-Calais) -...
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Référence produit : mer859
Prix : 9,27
Etat : Neuf

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Feu de Saint-Pol

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Feu de Saint-Pol

Le feu de Saint-Pol, est un phare situé en bout de la jetée ouest du port de Dunkerque, inscrit aux monuments historiques. Propriété de l’État, paradoxalement il doit son nom à Saint-Pol-sur-Mer, bien qu’il se trouve à Dunkerque.

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Collection: phares du Nord Pas-de-Calais

Feu de Saint-Pol


Matière: Résine
Taille: 11.5 x 8.0 x 6.25 cm

  • Localisation : Dunkerque, Nord
  • Construction : 1937
  • Hauteur : 36 m
  • Élévation : 35 m
  • Portée : 15/18 milles nautiques

 

Le feu de Saint-Pol, est un phare situé en bout de la jetée ouest du port de Dunkerque, inscrit aux monuments historiques. Propriété de l’État, paradoxalement il doit son nom à Saint-Pol-sur-Mer, bien qu’il se trouve à Dunkerque.

Construit en 1937-1938 (mais restauré à l’identique en 1954), allumé en 1939, il est la dernière œuvre de l’architecte Gustave Umbdenstock. C’est aussi le seul phare Art déco de l’Hexagone. Il est inscrit monument historique depuis le 31 décembre 1999.

Caractéristiques du feu

Le feu de Saint-Pol est dénommé "feu" faute de satisfaire à au moins deux des critères de la définition du phare au sens strict qu’en donne l’administration française.

L’architecture particulière du feu de Saint-Pol apparaît comme une sculpture énigmatique et déroutante. La partie couronnement de la tour offre ainsi à sa lanterne un décor singulier pour un édifice dédié à la signalisation portuaire. Trois coupoles renversées futuristes font la signature artistique de ce phare. Elles produisent un surprenant contraste avec la partie supérieure constituée d’un encorbellement d’inspiration moyenâgeuse, avec ses ouvertures en forme de meurtrières, supporté par une série de corbeaux verticaux alignés selon une géométrie néanmoins presque contemporaine qui se termine par un balcon circulaire équipé d’une rambarde métallique, servant aujourd’hui de support à une série de quatre panneaux solaires. Cette singularité explique probablement qu’on qualifiait jadis le feu de « la plus belle tour du plus beau châteaux ».

Au sommet, la base du dôme de cuivre qui coiffe le feu est décorée d’une frise en métal découpé (formant une couronne) qui surplombe des gargouilles noires en forme de tête de lion.
Porte du phare, avec son étoile des vents (emblème du Service des phares et balises) et une partie émaillée préservée (à gauche)

Le fut, légèrement tronconique, est réalisé en briques rouges mais, à l’origine, il était entièrement revêtu de briques émaillées blanches, du moins jusqu’à l’encorbellement. Au dessus, seul le soulignement des ouvertures, le haut des corbeaux et le rebord supérieur étaient émaillés ou blanchis. Sous les coupelles le fût était ombré d’une teinte différente. L’émail s’est érodé avec le temps mais cela explique les traces blanchâtres qui s’observent un peu partout sur le phare. Il subsiste d’ailleurs une petite partie émaillée intacte à la base, près de la porte d’entrée et dans la partie arrière (face à la mer) où l’on peut malheureusement observer aussi le début de la dégradation du double revêtement.

Sur le fût du phare, se trouvent trois rangées de signaux lumineux, rouges et verts, dits feux de police, qui étaient autrefois employés pour réguler les entrées et sorties dans le port, à partir de la capitainerie d’où ils étaient actionnés. Ils sont protégés par les curieuses coupoles qui servent de pare soleil. Les signaux, rouges et verts, sont orientés vers les quatre points cardinaux.

La hauteur du feu est de 36 m et sa portée de 15 milles (pour le secteur blanc) et 12 milles (pour le secteur vert).

Le phare se trouve sur le musoir d’une longue jetée dont le côté ouest n’est totalement baigné par la mer qu’au moment des grandes marées. Pour les autochtones, la jetée est un lieu de pêche aux maquereaux (notamment) tandis que le côté Est est propice au ramassage des moules sauvages.

Sauvetages du feu

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était entouré et enseveli par un blockhaus jusqu’à mi-hauteur et servait de poste d’observation, les sous-sols étant transformés en chambres de munitions. Précédemment, des rails avaient même été installés sur la jetée pour faciliter le transport et les déplacements (Cf. Galerie). Le blockhaus fut démonté en 1946 mais il fallut attendre encore huit ans pour retrouver un feu restauré dans son état initial en 1954.

Le feu fut gardé jusqu’à son automatisation en 1978 (le dernier gardien en poste fut M. Louis Marcourt jusqu’en 1979). Délabré ensuite, notamment après que l’on ait arrêté son chauffage en 1991, son remplacement fut envisagé par une structure métallique.

Pour juguler cette perspective, une association de défense (Myosotis) s’est créée en 1996, notamment pour faire reconnaître le feu Saint-Pol comme monument historique, ce qui fut obtenu par arrêté en date du 31 décembre 1999 grâce à l’action conjuguée de cette association et des élus. La campagne de sauvegarde du feu qu’elle engagea fut notamment marquée par la vente d’une affiche du feu dessinée par E. Stroobandt et l’accueil d’une exposition sur les plus beaux phares du monde élaborée par le photographe K. Spitzer.

Accès au feu

Initialement, le phare était accessible les jours de tempête par une galerie souterraine sous la jetée (elle est désormais murée). Aujourd’hui, l’accès au phare reste uniquement pédestre à partir de la naissance de la jetée ouest qui, elle, est accessible par la route de l’Ecluse-Trystram, après le passage de deux ponts d’écluses amovibles (dont l’écluse Charles-de-Gaulle), à partir de Dunkerque, en passant par le phare de Risban. Un itinéraire de contournement des écluses est possible par l’ouest, à partir de Grande-Synthe, le long de la zone industrielle portuaire de Dunkerque qui permet aussi de découvrir une immense plage de sable fin qui abouti au pieds de la jetée ouest supportant le phare.


Source: Phares et balises