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Fort national de Saint Malo
Le fort est bâtît sur le rocher de l'Islet en face le château de Saint-Malo du côté de la porte Saint-Thomas et au bout de la plage de l'éventail. On y accède à pieds lors de la marée basse.
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Le fort est bâtît sur le rocher de l'Islet en face le château de Saint-Malo du côté de la porte Saint-Thomas et au bout de la plage de l'éventail. On y accède à pieds lors de la marée basse.
Collection: forts et phares de Bretagne
Fort national de Saint Malo
Matière: Résine
Taille: 10 x 8 x 4 cm
Le fort est bâtît sur le rocher de l'Islet en face le château de Saint-Malo du côté de la porte Saint-Thomas et au bout de la plage de l'éventail. On y accède à pieds lors de la marée basse. Les travaux de construction ont débutés en 1689, sous la direction de Siméon Garengeau d'après les plans de Vauban. Plusieurs fois modifié il ne fut vraiment terminé qu' en 1743.
Antérieurement sur l' Islet, existait un petit phare, le Pharillon, sorte de torchère où, les nuits de tempête, on allumait des matières résineuses. L' Islet servait aussi de lieu d’exécution. On y voyait la croix des Ardrés ou des Ardrillés au pied de laquelle s'élevaient, jusqu'en 1685, les bois patibulaires, à quatre piliers, de la justice épiscopale et jusqu'à la fin du 17ème siècle le bûcher des grands criminels.
En 1697, l'armement du fort Royal comprenait 6 canons de 48 livres et 10 canons de 36 livres. Il était géré par un Capitaine de navire, 3 Lieutenants, 160 canonniers, matelots, manoeuvres, dont 2 canonniers entretenus par la marine et 6 par le roi.
Au 1er janvier 1758 le fort Royal était dirigé par 1 capitaine de navire, 3 lieutenants, 160 canonniers, matelots et manœuvres, 2 canonniers entretenus par la marine. Son armement était de 6 canons de 48 livres et 10 canons de 36 livres
Un rapport du citoyen Le Blanc daté de l'an 2 de la République (22 septembre 1793- 21 septembre 1794) indique qu'à cette période le fort Républicain avait en batterie 4 canons de 48 livres, 3 de 36 livres, montés sur affûts de côte ; 1 canon de 8 livres et 4 canons de 6 livres montés sur affûts marins. Une partie croise ses feux avec la Varde et balaye la grève du Sillon, l'autre croise ses feux avec la Conchée, l'île Harbour et le Petit Bé. Les plates formes du fort sont en pierres de taille ce qui permet de tourner les pièces d'artillerie aisément. La garnison du fort est de 5 hommes d'artillerie et 5 hommes d'infanterie. En cas d'attaque de l'ennemi le citoyen Le Blanc préconisait que la garnison soit de 2 officiers, 3 sous-officiers et 60 canonniers pour le service des pièces indépendamment de 100 hommes au moins d'infanterie pour la défense.
Les murs du fort national présentent un fruit très prononcé et sa face Sud est flanquée de deux avant-corps à grands créneaux. Sa porte est en appareil à joints ouverts et surmontée d'un fronton triangulaire que soutiennent sept mâchicoulis sans ressauts ; l'angle Nord-Ouest possède une petite guérite en encorbellement avec un toit en dôme ; devant cet angle se trouve une sorte de demi-lune moins élevée et munie de gargouilles. Le mur de fusillade qui s'étend devant le fort au Sud, à l'Est et à l'Ouest date de 1849. On aperçoit au Nord, ses batteries barbettes, ayant vues sur toute la rade. Au Sud, deux petits bastions avec embrasures battent le sillon et l'accès du Château par la grève de l'éventail.
Le fort déclassé en 1889 a successivement, selon l'époque, porté le nom de fort de l' Islet, de fort royal, fort républicain, fort impérial et, depuis 1870 fort national. Dans le courant de l'après-midi du 6 août 1944, les allemands arrêtent tous les hommes de moins de 60 ans qu'ils trouvent dans l'Intra-muros de Saint-Malo, désarment la police et la gendarmerie puis, attendent la marée basse pour faire ouvrir la porte du fort national, sur lequel flotte le drapeau de la Croix Rouge, par son gardien M. Thomas et son épouse afin d'y transférer 360 prisonniers dont le maire de la ville M. Briand.
Ils resteront emprisonnés jusqu'au 13 août à 20 heures, moment ou les otages purent enfin quitter le fort. Le mardi 8 août vers 20 heures 30, un obus est tombé dans l'enceinte du fort national et on a dénombré près de vingt victimes dont onze tués, sept autres décèderont à l'hôpital des suites de leurs blessures. Aujourd'hui, le fort national se visite durant la période estivale et pendant la marée basse.
Source: carphaz.com